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  • Photo du rédacteurCéline Beaux

Quelques Clés pour aider vos enfants à mieux gérer leurs émotions.


Marre des crises et des conflits à la maison? Vous avez l'impression que votre enfant pleure pour pas grand chose, voir joue la comédie et vous manipule? Vous êtes épuisés de parler dans le vide, vous avez la sensation de devoir sans cesse vous répéter?


Voici un petit résumé de la formation de Muriel DUHEM : BASE D'UNE COMMUNICATION APAISÉE (conseillère en communication apaisée : comp'ap) délivrée sur Master Business.

Muriel Duhem, nous donne quelques clés pour favoriser l'estime de soi chez l'enfant et revoir notre façon de communiquer avec les grands comme les petits, à travers 2 thématiques:

  • Comment accueillir les sentiments difficiles rencontrés par nos enfants.

  • Comment susciter la coopération chez nos enfants.


Connaissez-vous la différence, entre "bienveillance" et "communication consciente"?

En toute logique, nous souhaitons tous le bien de nos enfants, mais sommes-nous réellement conscient de la portée de nos mots (maux)?


Ne serions-nous pas (parfois, souvent) des parents "bienveillants maladroits"?


Saviez-vous:

  • que la partie du cerveau qui permet à tout un chacun de réguler ses émotions grandit entre les 15 mois et les 4-5 ans de l'enfant, ne se trouve bien connecté que vers 6-7 ans et n'est vraiment mature que vers 15 ans?

  • Que la partie du cerveau qui permet la réflexion, le raisonnement, la conscience de soi et qui participe au contrôle rationnel des émotions, est vraiment mature qu'aux alentours de 25 ans?

  • Que les 2 ennemis principaux du développement du cerveau sont : le STRESS et la PEUR?

Cela amène forcément à reconsidérer sous un autre angle, le rapport que nous entretenons avec nos enfants, cela apporte un filtre nouveau, pour analyser et comprendre les multiples "crises" que vivent et nous font vivre nos enfants.



1 / COMMENT ACCUEILLIR LES ÉMOTIONS PÉNIBLES DE NOS ENFANTS?

Même si la cause peut nous apparaître parfois dérisoire, les émotions vécues par nos enfants sont pourtant bien réelles, elles existent concrètement et physiquement : Joues rouges, pleurs, accélération du rythme cardiaque...

En minimisant les choses, ou en nous agaçant, nous empirons souvent, maladroitement, les choses


Une émotion refoulée, minimisée, reviendra encore plus forte la fois suivante, et à long terme s'imprimera en eux!


PAS DE PANIQUE !!!!

Le but n'est pas de faire culpabiliser. L'objectif est de nous faire prendre conscience. A partir du moment où nous prenons conscience de tout cela, alors il est possible d'essayer de modifier les choses, notre attitude, nos comportements, nos réactions.

Cela ne se fera pas du jour au lendemain, mais c'est à force de tester, d'essayer, que les bénéfices se feront ressentir pour tout le monde (parents comme enfants).


Muriel DUHEM nous explique que la meilleure façon de comprendre l'émotion (la crise) que traverse notre enfant à un instant T, est d'essayer l'espace d'un instant, de se mettre a sa place.

Exemple:

Fermez les yeux, imaginez vous avez 12 ans, vous êtes dans le couloir qui mène à votre classe, un camarde vient vous faire c..., vous titille, et vous pique votre sac! Vous l'insultez pile poil au moment où votre prof arrive. et il vous colle pour insultes. Que ressentiriez-vous? ou même que ressentez vous?

Autre exemple : vous avez invité des amis à venir manger à la maison, et au cours du repas, l'un d'entre eux renverse son verre (plein évidemment). Allez-vous lui crier dessus, ou le gronder en lui disant "mais c'est pas possible, tu peux pas faire attention???"


Il est donc important au départ de s'intéresser à l'émotion vécue par l'enfant, et non la situation. Simplement accueillir cette émotion.


Et pour y parvenir, la 1ère CLÉ pour nous les parents, les adultes :

- Apprendre à écouter.


COMMENT?

  1. En silence et avec attention. arrêter ce que l'on est en train de faire, se mettre à sa hauteur si besoin, et juste écouter. peut-être ponctuer de quelques "hum hum" "ha oui?" dit avec sincérité, afin d'aider l'enfant à aller au bout de son histoire.

  2. Essayer d'identifier et reformuler l'émotion ressenti par l'enfant. L'ÉCOUTE ACTIVE. "j'ai l'impression que tu as vécu un moment difficile, ce n'est vraiment pas agréable d'être puni devant tout le monde quand on n'est pas le seul responsable. tu es dégouté c'est ça?" Nous offrons à ce moment, la possibilité à l'enfant de vider son sac. Nous permettons ainsi à l'enfant d'éclaircir la situation, et dans la majeure partie des cas, l'enfant saura lui-même trouver ses solutions.


Il existe des enfants qui ne supportent pas, jusqu'à ce qu'ils aient appris, eux-même, à nommer les émotions qu'ils vivent.

Mais pour ceux qui apprécient, les enfants se sentent réellement entendus, accueillis dans ce qu'ils vivent et peuvent passer à la suite.



pour aider son enfant à faire sortir son émotion:

  • le CALIN est une arme utltra puissante.

  • L'imaginaire peut également l'aider à dépasser cette émotion désagréable : "tu aurais voulu....?" cela ouvre à la discussion.

Muriel DUHEM rappelle bien, qu'ACCUEILLIR les émotions ne signifie pas ACCEPTER tous les comportements. Et c'est là qu'elle insiste bien sur la différence entre le LAXISME et L'AUTORITARISME. Etre dans une communication apaisée avec les enfants, ne signifie pas valider leur comportement, mais accueillir qu'ils puissent être triste, frustré, en colère sur le moment, et leur permettre de mieux comprendre, mieux gérer, mieux réagir les fois suivantes. Par exemple, elle dit bien : qu'un enfant a le droit d'être en colère, mais pas de vous taper. Un enfant a besoin d'un cadre rassurant pour se développer.




2 / COMMENT SUSCITER LA COOPÉRATION CHEZ NOS ENFANTS?

La problématique qui revient régulièrement chez les parents est : que nous aimerions bien que nos enfants nous écoutent davantage, qu'ils fassent ce que nous leur demandons.


Pour cela, faut-il peut-être aussi les écouter.


Nous sommes parfois dans la menace, les ordres, la punition, la comparaison:

  • si tu ne finis pas ton assiette, tu n'auras pas de dessert!

  • A trois je m'en vais donc dépêche toi de venir!

  • Laisse moi faire car à chaque fois tu en mets partout!

  • tu peux pas ranger ta chambre comme ta soeur?



Oui, mais alors comment faire pour qu'ils comprennent, fassent...?

  • Demandez 1 chose à la fois.

  • Faites une petite fiche "routine" des taches que l'enfant doit faire, que l'enfant coche (ou met une gommette) à chaque fois que c'est fait.

  • Parlez à la forme affirmative et positive. Dire ce que nous ne voulons pas, ne rend pas clair ce que nous voulons. les tous petits d'ailleurs ne comprennent pas la négation, lorsque nous leur disons "ne saute pas sur le canapé", ils entendent "saute/canapé".

  • Soyez précis dans vos demandes. Dire "range ta chambre" est trop vague. Ça veut dire quoi? plus rien au sol? que le lit soit fait? que chaque jouet soit à sa place?


Muriel D. nous donne donc quelques astuces pour susciter la coopération:

  1. Par le jeu ( mettez une chanson, à la fin de la chanson tous les jouets doivent avoir retrouvé leur place de rangement). Amenez plus de fun dans votre vie, et la leur.

  2. Faire ensemble c'est plus sympa.

  3. Expliquer les bénéfices de faire les choses maintenant " dés que tu auras terminé, nous pourrons..."

  4. Laisser des petits mots humoristiques "je me sens tellement mieux quand je suis fermé" pour un tube de dentifrice par exemple.

  5. Dire un seul mot plutôt qu'une longue phrase, est parfois plus judicieux. "pyjama" "les dents".

  6. Accepter leur aide, même si leur manière de faire n'est pas aussi parfaite que la votre. C'est en faisant soi même que l'on apprend, et en le répétant, que nous nous améliorons.

  7. Montrez à vos enfants que vous constatez leurs efforts, remerciez les dés qu'ils font quelque chose sans leur avoir demandé, cela les encouragera à continuer.


Les ERREURS à éviter:

  • 2 mots à bannir de son vocabulaire : JAMAIS et TOUJOURS, cela enferme l'enfant dans un jugement global, une étiquette. "tu ne fais jamais ce que je te demande", "tu fais toujours tomber..." Mieux vaut parler de fait précis : "depuis 10 jours tu as renversé 2 fois...."

  • Le MAIS annule ce qui a été dit juste avant, "je comprends que tu sois triste MAIS tu ne dois pas..." L'enfant restera sur le négatif et pas le positif.


Parfois nous n'arrivons pas à garder notre calme, et être dans une communication apaisée. Le but n'est pas d'être parfait, il faut juste être conscient de nos paroles, comportements, réactions, afin de pouvoir revenir en arrière et savoir ainsi s'excuser.


Quand l'agacement, la colère monte en vous, sachez soit passer le relais, soit vous éloigner (plutôt que d'éloigner votre enfant en l'envoyant dans sa chambre).


Nos enfants sont des êtres humains en construction, que nous devons accompagner du mieux que nous le pouvons.


Tester, être dans la communication apaisée ne veut pas toujours dire être patient, détendu, ne pas avoir un mot plus haut que l'autre. C'est exprimer ce que nous voyons, ce que nous savons, ce que nous ressentons, exprimer nos propres émotions, exprimer ce que nous souhaitons. Le tout sans attaque de la personnalité, ni jugement de l'enfant. C'est identifier ses besoins, écouter le point de vue de l'autre.


Il ne s'agit pas d'exercer un pouvoir SUR l'autre mais un pouvoir AVEC. Il n'y a pas un GAGNANT et un PERDANT, c'est un jeu GAGNANT-GAGNANT.


Voilà, vous avez maintenant la connaissance, les bases, pour pouvoir vous essayer à ce mode de communication avec vos enfants. Personnellement, j'ai adoré regarder cette formation. Même si je connaissais déjà certaines choses, j'en ai appris de nouvelles, et j'ai pu les mettre en application sur mon petit bout de chou de 3 ans et demi. Et je peux vous assurer que cela permet de gérer plus de la moitié des crises, et que le climat à la maison s'en trouve plus serein.


Deux autres formations sur l'éducation parentale sont disponibles sur la plateforme Master Business:

  • sur l'adolescence de Gaëlle PELLOILE

  • sur l'éducation positive de Véronique POISSON


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A vous de jouer!





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